Mode homme : Le streetwear, état des lieux

Branding no-limit , ode à la sous culture et collaborations avec les grands noms du luxe, le streetwear a définitivement marqué la fashion sphère. Mais à l’heure de la rentrée, c’est un vent plus sage qui souffle sur notre dressing. Alors quels sont les codes stylistiques de cette saison et comment les adopter ?
Minimalisme urbain
L’ère du “post streetwear” est bien en marche. Avec la rarification des joggings et autres hoodies, on prône aujourd’hui une élégance plus conventionnelle, plus vraie et plus recherchée. C’est le moment de se pencher sur des dress codes “traditionnels” que l’on upgrade de détails novateurs. Un clin d’œil au minimalisme des années 90, avec toujours un faible pour les coupes confortables, voir oversize.
Un retour au tailoring
Les derniers défilés homme l’ont prouvé, le costume s’est affranchi de sa connotation formelle et sévère. Chez Louis Vuitton par Virgil Abloh, les costumes semblaient littéralement avaler les silhouettes. Plus souples, plus amples, à grand renfort de tissus légers et fluides, ils se réinventent pour laisser place à un style entre deux, toujours enrichi de détails streetwear.

Par exemple on mixe une veste de costume XL et un short XS, on joue sur les superpositions et sur les coupes déconstruites. A Genève c’est à la boutique Kanoa Italia ou chez Celine que l’on trouve les vestes de tailoring idéales, avec un faible pour les rayures tennis qui évoquent un formalisme ultra tendance.
Alors Messieurs, on choisit ses pantalons une taille au dessus, on les associes à un t-shirt blanc “gender less” basique, et on surmonte le tout d’une veste de tailleur à géométrie variable.
Power dressing
Minimalisme et traditions ne veulent pas dire “boring” pour autant. Alors on mise sur une originalité de rigueur en boostant son look avec des détails mode et des pièces fortes. On adopte l’imprimé tropical et animalier par petites touches, sur des baskets par exemple ou sur une chemise à manche courtes imprimée. On en trouve de parfaites chez Sandro.











